- camelle
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• 1867; provenç. camello, lat. camelus « chameau », à cause du profil irrég. de la crête♦ Techn. Tas de sel, dans un marais salant.⇒CAMELLE, subst. fém.[Dans les marais salants du littoral méditerranéen] Pyramide de sel provenant de la réunion de plusieurs javelles (cf. J. STOCKER, Le Sel, 1949, p. 25).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1863 (LITTRÉ). Prob. empr. au prov. camello proprement « chamelle », puis par image « grand tas, monceau » d'où camello de sau « meule de sel, salorge » (MISTRAL). L'hyp. de Brüch ds Z. fr. Spr. Litt., t. 49, 1927, pp. 315-316, qui, objectant le caractère insolite du chameau, dans le Midi de la France, propose un lat. comola dér. de comolar « remplir jusqu'au bord », lat. cumulare, suppose trop de formes successives non attestées pour être acceptée. Bbg. BRÜCH (J.). Bemerkungen zum französischen etymologischen Wörterbuch E. Gamillschegs. Z. fr. Spr. Lit. 1927, t. 49, pp. 315-316.
camelle [kamɛl] n. f.ÉTYM. 1779, → cit. provençal camello, lat. camelus « chameau », à cause du profil irrégulier de la crête.❖♦ Techn. Tas de sel, dans un marais salant.0 Les sels provenant de ces salines, seront après leur facture relevés des tables avec les précautions d'usage, et on en formera des camelles, lesquelles seront placées sur une chaussée construite à cet effet (…)Recueil général des anciennes lois franç., XXVI, p. 98, in D. D. L., II, 12 (1779).
Encyclopédie Universelle. 2012.